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« Où es-tu maintenant » Louise Monot?

« Où es-tu maintenant » Louise Monot?
Alexandre LETREN

Avant de tourner la première saison de la nouvelle série de Chris Carter, The After, Louise Monot sera à l’affiche samedi prochain du nouvel opus d’une collection sur France 3 adaptée des romans de Mary Higgins Clarck, « Où es-tu maintenant?« . Lors de la 16ème édition du Festival de la Fiction télé de la Rochelle, nous avons rencontré la jeune comédienne qui nous parle de son rôle, de The After, et de pleins d’autres choses…

Mathieu a disparu il y a une décennie sans laisser la moindre trace. Mais tous les ans, il téléphone à sa famille à l’occasion de l’anniversaire de sa mère Olivia, prenant soin de ne pas raconter sa vie. Un jour, cette dernière est victime d’une attaque après avoir cru voir son fils. Caroline décide alors de partir à la recherche de son frère. Son enquête la mène au cœur d’une étrange affaire : deux jeunes femmes ont disparu durant ces dix ans. Tout accuse Mathieu.

Correction La Rochelle EuropacorpSeason One: Qu’est ce qui vous a d’abord séduit dans cette adaptation de Mary Higgins Clark?

Louise Monot: L’histoire bien sûr. Je l’ai trouvé très bien ficelé et j’ai lu le scénario comme un roman, ça m’a très vite embarqué. Et je me suis dit, au-delà du rôle que j’aurais à jouer, que si ça embarquait à ce point à la lecture, ça allait obligatoirement embarquer aussi le téléspectateur.

Season One: Vous êtes amatrice de ses romans?

L.M: J’ai honte de le dire mais je n’ai jamais lu de romans de Mary Higgins Clark. Mais mes proches m’ont confirmé que c’était vraiment bien. Et le résultat qu’on tire du roman est je trouve très réussi. Je trouve souvent que certains polars sont un peu cousus de fil blanc mais là ce n’est pas le cas du tout. Ici, vous verrez, il y a beaucoup de fausses pistes, c’est rondement mené. Mais du coup, maintenant, je suis très curieuse d’en lire un. Je fais souvent comme ça les choses à l’envers. C’est dommage car souvent, lire le roman d’origine peut vous donner des clés sur votre personnage car il y est beaucoup plus décrit.

Season One: C’est une histoire riche qui nous emmène toujours là où on ne s’attend pas…

L.M: Il y a une histoire de disparition certes mais il y a aussi tout un sous-texte. Mon personnage a toute une histoire avec sa mère. Un peu comme quand j’ai joué dans Meurtre à St Malo dans lequel je jouais une flic dont l’histoire personnelle était tout aussi importante.

Season One: Il y a une belle brochette de comédiens dans cette histoire. C’est facile de trouver sa place face à tous ces comédiens très expérimentés même si vous n’êtes pas une débutante non plus?

L.M: Il y aura toujours plus expérimenté (et plus jeune aussi, je ne suis plus la plus jeune du plateau c’est fini rires). Avec Patrick Chesnais, nous n’avions pas à créer de liens particuliers puisqu’il mène une enquête, nous n’avions pas besoin de nous « entendre » pour les besoins du jeu. Mais j’aime beaucoup regardé les autres travailler, c’est vraiment plaisant. D’autant que personne ne se permet de donner des leçons, de dire comment on devrait faire. Mais juste en travaillant avec les autres, on apprend. Je me suis en revanche très bien entendu avec Ludmila Mikaël qui joue ma mère et j’ai eu un vrai coup de cœur pour Michel Delpech aussi.

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Season One: Qu’est ce qui vous motive quand vous choisissez un rôle?

L.M: J’ai besoin que ce soit des personnages sincères, qui existent. J’ai beaucoup de mal quand je sens qu’il n’y a pas de failles, que le personnage n’est pas développé. J’ai besoin qu’il soit très humain. Il doit aussi y avoir quelque chose qui nous parle dans le personnage, aussi éloigné soit-il de nous. Et je pense qu’il y aussi des rôles qui arrivent à un moment très particulier dans votre vie.

« Faire de la télé en France peut être mal mal vu mais en faire à l’étranger c’est le contraire »

Season One: Vous vous permettez aussi de refuser des rôles?

L.M: Oui bien sur mais ça c’est surtout une question de soi avec soi. Et ça arrive que ce soit compliqué financièrement de prendre ce luxe, il m’est arrivé de le payer. Mais si je n’ai pas un coup de cœur pour un rôle, je vais mal le défendre et je serai malheureuse. Et enfin, j’essaye d’être cohérente dans mes choix, je n’ai aucun soucis à passer de la télé au cinéma et inversement. Et avec The After que je vais faire aux États-Unis, ça va prendre une autre dimension. Là-bas, la télévision est très importante. Ce qui drôle d’ailleurs c’est que ça peut être mal vu de faire de la télé en France, mais en faire à l’étranger, tout de suite c’est mieux.

Season One: Et ça s’est fait comment « The After » justement?

L.M: J’ai passé des essais parce que bien entendu on ne m’a pas proposé directement le rôle. Jouer une petite française était finalement assez proche de moi. Quant au fantastique, ce n’est pas quelque chose que l’on joue. Je joue une jeune femme « normale » qui va se retrouver plonger dans une histoire qui la dépasse, même si je ne suis à l’abri de rien et peut-être qu’on découvrira que je ne suis pas quelqu’un de normal. Mais en tout cas, j’aime jouer la sincérité, quelque soit mon rôle. Ce qui tombe bien puisque Chris Carter aime bien le jeu sincère, naturel.

Retrouvez notre critique du pilote de The After ici

Season One: Dans les séries que vous avez faites, il y en a une qui conserve une place particulière pour vous?

L.M: Ange de feu m’a marqué. La vie devant nous parce que c’est l’un de mes premiers grands rôles. En plus, on est pratiquement tous resté amis de cette époque là. C’est après La prophétie d’Avignon que je me suis mis à faire attention et à plus alterner télé/cinéma. Ça a duré 1 an et ensuite j’ai décroché le rôle dans OSS 117.

ossEnregistrée au Festival de la Fiction télé de la Rochelle
Merci au service presse de France 3