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Un judicieux retour aux sources

Un judicieux retour aux sources
Alexandre LETREN

La review

SAISON 3 PARTIE 1
6.5
6.5

FUN

Un peu longue à démarrer mais finalement plutôt agréable. Hâte de voir la suite en août

La première partie de la saison 3 de Dallas s’est terminée lundi dernier sur TNT sur un cliffhanger dont la série a le secret: Southfork en flamme et Pamela victime d’une overdose. Avec ces 8 premiers épisodes, la série reprise en main par Cynthia Cidre a opéré un véritable retour aux sources qui se révèle plutôt judicieux.

Spoilers!!!!

Les pires craintes pesaient sur Dallas avec la fin de la saison 2 et la résolution du meurtre de J.R. Une page de la série semblait se tourner. Mais comme Linda Gray et Brenda Strong nous l’avaient très bien dit en interview  » Il ne sera jamais mort pour nous » (interview complète ici). Et pour la série non plus car plus que jamais, le fantôme de J.R et donc de l’ancienne série pèse sur ces nouveaux épisodes. La série n’a jamais autant ressemblé à l’ancienne version que dans ces nouveaux épisodes:

  • Symbole le plus parlant: Dallas renoue avec son ancien générique. Ça n’a l’air de rien mais ces images et la manière de présenter les personnages/les comédiens faisait partie de l’ADN de la série. Dans cette saison 3, on retrouve la séparation de l’écran en 3 qui avait tant marqué dans le générique original de la série (Invitation au voyage dans le générique de Dallas).

  • John Ross devient J.R. On pouvait croire en fin de saison 2 que Bobby était devenu un peu comme son frère mais il n’en est rien. Bobby devient le patriarche de la famille, protecteur du ranch et John Ross embrasse totalement le destin de son père (dont il partage les initiales et le prénom rappelons le). On avait l’habitude de voir le fils de J.R capable de bassesses incroyables mais cette saison, il se surpasse. Malgré ses dires « I am not my father« , il devient pourtant de plus en plus un clone de son père. Pour preuve, quand il fait interner sa mère pour alcoolisme dans le seul but de lui piquer son droit de vote au sein de la compagnie, c’est du J.R tout craché.

john ross

  • A tout cela s’ajoute la rechute de Sue Ellen comme alcoolique, traumatisée par la transformation de son fils en J.R et la manière dont il traite sa femme Pamela. Malgré le fait que ce revirement de Sue Ellen est plus qu’étonnant au regard de l’évolution de son personnage en saison 2, il permet de laisser libre court aux excès de son fils et on ne boudera donc pas notre plaisir.
  • Enfin du cliffhanger comme on aime! Certes on en avait eu en fin de saisons 1 et 2, mais rien qui ne rappelle la force des cliffhangers de l’ancienne Dallas. Celui de cette mi saison lui est fort de chez fort…Malheureusement, le ranch en flammes et nos héros pris dedans, ça s’est déjà vu dans Dallas. Mais bon, ça fait du bien tout de même de voir revenir ces twists totalement barrés.

En revanche il est vrai, ce retour aux sources s’accompagne de « très grosses libertés » un peu dure à avaler et prises avec les intrigues mises en place depuis le retour de la série. Comment croire tous les revirements du personnage de Harris Ryland par exemple, devenu taupe pour la C.I.A et pour lequel Annie (qui a essayé de le tuer je vous le rappelle) semble d’un coup avoir un regain d’intérêt… Mais voir revenir Dallas à ce qui a fait son sel est vraiment cool. Bon ok la série n’est toujours pas une grande série mais un bon soap comme on en fait finalement peu, y compris sur les networks.
Comme dans l’ancienne version, certains personnages sont très faibles (Elena, Michael Trevino, Christopher), mais d’autres sont vraiment très sympas. Bien entendu toujours les impeccables Patrick Duffy et Linda Gray, mais aussi la jeune Julie Gonzalo alias Pamela Barnes Ewing qui a vraiment des moments très jouissifs à jouer (sa dernière scène est surprenante et montre bien que la série se tournent désormais dans les années 2010!!). 

Crédits: TNT

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